| | Sune Starless | |
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Sune Starless | * June | Admin ~ ♥
Nombre de messages : 121 Rôle : Elue. Pensée du jour : Avancer et tant qu'à faire ne pas regarder en arrière.
• Carte d'identité • L'amélioration de la planète: • Pour • Age: 16 ans. • Espace perso:
| Sujet: Sune Starless Sam 15 Aoû - 18:19 | |
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| | | Sune Starless | * June | Admin ~ ♥
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| Sujet: Re: Sune Starless Sam 15 Aoû - 18:22 | |
| Sa mère voulait absolument qu’elle apprenne à lire et à écrire, elle était contre le fait que sa fille soit illettrée, c’était une valeur que sa propre mère lui avait transmise depuis toute petite. Sa fille était de toute façon quelqu’un de très intelligente ; elle retenait tout ce qu’elle voyait, posait sans cesse des questions et pour cinq ans, elle était vraiment très curieuse. Sune, de son côté, au plus profond de son petit cœur, voulait apprendre à lire pour conter des histoires à sa maman, parce que quand Charlotte lui lisait des histoires ça la rendait heureuse et puis, Charlotte ne souriait presque plus ou alors c’était des sourires forcés. Et la petite Sune ne voulait pas que sa maman soit triste parce que sa maman c’était la femme la plus courageuse du monde. C’était celle qui se battait pour que sa fille ait un minimum d’éducation et qui à elle toute seule arrivait à l’élever.
Charlotte avait toujours eut un violon, un instrument magique qui vous transportez loin de tout. Avec une seule mélodie on était emmené loin des problèmes, des difficultés de la vie. Pourtant elle n’en avait pas rejoué depuis la mort de Christopher. Car après tout c’était lui qui lui discernait toujours les plus beaux compliments, c’était lui qui l’encourageait à ne jamais abandonner cet instrument. Quand elle jouait, elle jouait pour lui, juste parce qu’elle aimait voir sa bouche se tordre d’un sourire lorsqu’il l’entendait jouer. Et il n’était plus là, plus près d’elle. Elle ne trouvait plus le courage et l’envie d’en jouer. Alors il restait au fond de l’armoire, attendant quelque chose… peut-être quelqu’un. Ce quelqu’un devait être cette petite blondinette de sept ans qui se dirigeait silencieusement vers l’armoire de sa mère, totalement incognito….
Sune était en mission secrète. Parfaitement. Son nom de code ? Minou dix-huit. Sa mission ? Fouiller dans les affaires de maman. Discrètement, Sune se dirigea vers l’armoire et en entendant soudainement un claquement de porte, sursauta et s’enferma dans l’armoire en soupirant de peur. Manque de chance, la serrure s’était refermée à l’extérieur et elle était coincée à l’intérieur de l’armoire. Elle força quelques fois dessus mais rien n’y faisait. Elle sortie sa petite lampe de sa poche et observa l’armoire de sa mère. Après tout, elle avait une chance de continuer sa mission après tout. La gamine fouilla dans un carton, dans les vêtements et s’avança vers le fond de l’armoire avant de trébucher brutalement contre une boite avec une drôle de forme. Etonnée, elle se frotta la tête et désigna de sa lampe la boîte qu’elle observa pendant un moment. Elle fronça les sourcils et l’ouvrit.
C’était un instrument mais Sune ne connaissait pas le nom de cet objet. Sa maman ne lui avait pas appris. Elle ne savait pas du tout ce que c’était. Emerveillée la petite fille s’assit contre la fin de l’armoire et regarda l’objet avec une fascination jamais vue chez elle. Sune, au bout de quelques heures commençait à avoir très faim. Au bout d’un moment elle entendit sa mère prononcer son nom d’une voix inquiète. La blondinette hurla qu’elle était dans l’armoire et quelques temps après la porte se déverrouilla. Charlotte passa son regard sur la housse de son violon ouverte et sa fille en émerveillement devant l’objet. Elle s’attarda sur sa fille qui avait les larmes aux yeux. Elle fronça les sourcils et réprimanda sa fille. Elle n’avait rien à faire là après tout. Elle ordonna à la gamine de se lever les mains et de se mettre à table. Sune obéit en lançant un dernier regard à l’objet.
Charlotte s’interrogea pendant quelques minutes. Fallait-il, qu’elle apprenne l’art délicat du violon à sa petite fille ? Après tout elle avait semblé si fasciné par l’objet qu’elle se mit à y réfléchir sérieusement en se rendant dans la cuisine. Sune était vexée. Sa mère ne lui avait jamais parlé de cet étrange objet. Elle s’assit à table et lorsque sa mère apparut dans la cuisine, l’interrogea d’un tas de questions au sujet de l’objet. Charlotte, qui était en train de réfléchir lui ordonna de se taire et Sune le fît voyant le trouble sur le visage de sa mère. Ce soir là, ils mangèrent des pâtes pour la cinquième fois de la semaine. Sune comprit que les affaires n’étaient pas très bonnes en ce moment.
Sune apprit le violon. C’était un instrument très étrange et qui intriguait beaucoup la jeune fille qu’elle était. Elle s’amusait à apprendre les différents accords. Elle aimait cet instrument. Et sa mère souriait de nouveau, de vrais beaux sourires. Pour maitriser l’instrument elle prit trois ans. Ces trois années furent remplies d’amour et de tendresse. Sa mère était redevenue celle qu’elle était avant. Elle ne pleurait plus la mort de son mari. Elle avançait de l’avant pour elle et pour sa fille. Et tout ça rendait Sune heureuse. Ce qui ne dura pas longtemps d’ailleurs car sa mère l’inscrivit au collège pour son plus grand malheur. Dans toute sa vie, la petite Sune n’était guère souvent sortie à l’extérieur car elle avait peur du monde, surtout de la pluie. Elle avait vu toutes les horreurs à la télé et s’était bornée à rester à l’appartement. Pourtant, elle fût obligée d’aller en cours. Et pour ça elle fît la tête à sa mère pendant trois jours en piquant de grosses colères qui n’effrayèrent nullement sa mère qui ne céda pas.
Elle trouva sa première année de collège ennuyante et embêtante. Elle avait la moyenne et se débrouillait difficilement. Elle ne faisait rien d’extraordinaire. D’un tempérament calme elle répondait aux questions qu’on lui posait et se débrouillait pour avoir la moyenne lors des évaluations. Grâce à son tempérament assez social, la gamine se fît rapidement des amis et trouva que le collège ce n’était pas si mal finalement. Elle eut son premier petit ami en quatrième. Enfin, elle ne considérait pas vraiment ça comme de l’amour. Plutôt comme de l’amitié. Et vu qu’ils ne faisaient rien d’extraordinaire ensemble, se séparèrent en restant amis.
Lorsque sa mère et elle fêtèrent ensemble son quinzième anniversaire, une chose étrange se passa. Tout avait bien commencé. Charlotte avait acheté à sa fille un livre de conte d’il y a quelques siècles et le gâteau immense était prêt à être entamé. Lorsqu’une affreuse guêpe s’engouffra par la fenêtre se dirigeant rapidement sur le gâteau au chocolat. LE gâteau au chocolat de SUNE. Elle grommela tandis que Charlotte prenait un magasine et frappait dans le vide en cherchant la guêpe des yeux. La gamine s’était mise à observer la guêpe et avait prit un magasine au cas où elle s’approcherait d’elle. La fixant des yeux, la guêpe fonça sur elle. Et c’est là qu’elle … S’arrêta. Oh, elle ne s’arrêta pas comme vous et moi. Elle s’était figée. En voyant ça Charlotte se stoppa nette et s’écrasa sur le sol. Sune bouche bée observa sa mère a terre et celle-ci se releva et accouru près de sa fille tout en lui posant un tas de questions.
Tellement choquée, Sune fut incapable de répondre et Charlotte se contenta de frapper de son magasine la guêpe immobilisée. Elle s’écrasa au sol inerte. Les jeunes femmes ne reparlèrent pas de cet événement mais elle essaya tout de même de s’entrainer en cachette. Elle n’en parla à personne. Même pas aux gens avec qui elle trainait au lycée. Un jour lors d’un repas avec sa mère, Sune s’amusa à figer sa mère pendant quelques secondes. Celles-ci se regardèrent un instant après cette courte pause et éclatèrent à tour de rôle de rire. Soulagée, Sune constata que sa mère ne la considérait pas comme un monstre et cela la soulagea en un sens. Bien qu’elle du promettre de ne jamais recommencer sur sa mère. Alors elle ne le fît plus, Sune n’avait qu’une parole.
Un jour, quelqu’un frappa à la porte de l’appartement. Sune n’était guère étonnée d’avoir souvent la visite des amies de sa mère qui venaient du café. Elle posa son livre et se précipita vers la porte tout en hurlant à sa mère qu’elle s’en occupait. Celle-ci lui répondit qu’elle arrivait et Sune ouvrit la porte en souriant, prête à saluer la visiteuse chaleureusement. Mais ce n’était pas vraiment une femme derrière la porte. C’était un homme blond, qui pour un adulte avait un certain charme. Il répondit au sourire de Sune avec autant de chaleur qu’elle en avait donné pour le sien. Sa mère arriva derrière elle et salua l’homme poliment en lui demandant le motif de sa visite. Sune resta un moment perplexe. Sa mère ne le connaissait pas ? L’homme se présenta et sa mère, gentiment lui proposa de rentrer et de s’installer à table. L’homme fût très enjoué et décrivit l’endroit comme très chaleureux avant de s’asseoir à table et d’expliquer la raison de sa visite.
Sune remarqua que deux hommes étaient positionnés devant la porte de sortie. Elle fronça les sourcils et s’assit auprès de sa mère. Dante, cet homme au visage très gentil se mit à expliquer qui étaient les élus ; des personnes dotées d’étranges pouvoirs et que Sune en ferait partie. La blondinette écarquilla les yeux, en effet, ce n’était pas tous les jours qu’on apprenait qu’on était une élue, une personne ayant de grands pouvoirs. Il expliqua ensuite qu’il fallait qu’ils s’en aillent autre part. Pour sa part sa mère s’y opposa fermement. Charlotte n’était pas inconsciente, elle n’allait pas laisser son enfant s’en aller avec un étranger. Dante ne se découragea pas, il lui expliqua que la gamine aurait tout ce qu’elle voulait, qu’elle aurait accès à tout ce qu’elle n’avait pas ici.
Charlotte hésita longuement, mais Dante rajouta d’autres arguments très convaincants qui firent flancher la réponse de l’adulte. Sune sourit et serra sa mère dans ses bras. Leurs adieux furent douloureux. Elle aimait sa mère plus que tout au monde et devoir la laisser seule lui faisait beaucoup de peine. Si son père avait été là, il aurait su quoi faire. Elle pleura, évidemment. Quitter la femme qui l’avait mise au monde était très dur, plus dur que n’importe quoi. On lui expliqua qu’elle aurait des vêtements au QG, alors elle se contenta de prendre son violon. Pour lui rappeler le souvenir de sa mère avec une photo d’elle à l’intérieur de la housse. Finalement elles se séparèrent et elle laissa un mot à sa mère avant de la figer. Elle ne voulait pas lui faire plus de mal que nécessaire, les trois hommes l’attendaient dehors et elle lança un dernier regard à l’appartement avant de franchir le pas de la porte. Dante remarqua les larmes qui coulaient le long des joues de la gamine et la rassura du mieux qu’il pu.
Elle rencontra le reste des membres du groupe. Tous étaient plus vieux qu’elle. Elle se sentit très petite sur le coup et très a part. Mais elle s’accrocha, ne se démonta pas et s’incrusta de manière naturelle partout. Finalement elle devint un élément du décor. Quand on lui parlait, on n’avait pas les mêmes réserves qu’avec d’autres. Elle s’intégra parfaitement, elle avait tout pour être heureuse et puis de toute façon, elle devait s’accrocher. Parce qu’une Starless ça n’abandonne pas c’est tout. Car Sune est elle. Et c’est ça qui fait la différence.
x. Hors jeu.
Votre surnom : Kayu. Votre présence sur le forum : 8/10. Y a-t-il quelque chose à améliorer : MEMMMMBRES. Le code : C'est moi qui l'ai inventé xD. Merci bien.
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