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 Sune Starless

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Sune Starless
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Sune Starless


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MessageSujet: Sune Starless   Sune Starless Icon_minitime1Sam 15 Aoû - 18:19

    x. Registre de vie.



    Nom : Starless. Sans étoile. C’est étrange comme nom n’est-ce pas ? Pourtant je l’aime bien. Car à présent dans le ciel, on ne voit quasiment plus les étoiles, dans un sens mon nom est une réalité.
    Prénom : Sune. Ca se prononce ‘Souné mais beaucoup de gens ne le savent pas.
    Date de naissance : Premier Juin.
    Surnom : June. Ca ressemble beaucoup à mon prénom n’est-ce pas ?
    D’autres m’appellent Sun, comme le soleil. Sauf qu’ils ne savent vraiment pas comme se prononce mon prénom ceux-là.
    Le nombre de vos années : Je suis la plus jeune du groupe, j’ai 16 ans.
    Groupe sanguin : AB. Au moins, je suis sûre de ne pas l’oublier, c’est les deux premières lettres de l’alphabet.
    Genre, masculin ou féminin : Féminin, mais je ne crois pas qu’on peu douter de ma sexualité en me regardant.


    x. Registre de mentalité & de physionomie.



    Apparence au premier regard : Comment je suis … ? Bon déjà, de manière générale, je suis du genre petite. 1m64. Pas vraiment si petite mais comparée aux autres, je le suis quand même. Je pèse quarante-cinq kilogramme aux dernières nouvelles. En gros, ma silhouette est tout à fait normale, si c’n’est dire banale. Je ne suis pas d’une beauté surnaturelle, je suis moi. C’est tout. On ne va pas se retourner dans la rue et se dire qu’on n’oubliera jamais une personne comme moi. C’est tout. J’ai des doigts assez fins, d’une certaine manière je les aime bien, car cela me permet d’être très agile de mes mains. Je peux faire un tas de choses que des personnes avec des doigts boudinés ne pourraient faire.

    Je suis blonde, virant un peu au châtain clair en fait. Mais bon les gens me disent blonde. Tant mieux. J’ai toujours aimé la couleur jaune, ça me fait pensait à boucle d’or, vous savez, le conte qu’on racontait aux enfants d’il y a quelques siècles ? Je n’aime pas tellement les préjugés qu’on porte à cette couleur de cheveux. Enfin, je n’y prête pas vraiment attention non plus. Mes cheveux, donc sont tout lisses et s’arrêtent une vingtaine de centimètre en dessous de mes épaules. Ils sont assez longs donc. J’aime les tresser, mais parfois je les laisse voler autour de moi. Surtout quand ma tête et dans le vent, c’est drôle. Pendant une période de ma vie c’est moi qui les coupais. Mais maintenant je ne le fais plus toute seule. Mais ma frange en garde quelques séquelles, elle part dans tous les sens…

    Mes yeux sont verts foncés, presque noirs. Mais ils sont quand même verts. Cela se voit car ils sont bien perçants, on les remarque d’assez loin. Les gens aiment se plonger dedans… Peut-être espèrent-ils y trouver quelque chose ? C’est vrai que parfois ils scintillent comme du verre, mais c’est lorsque je suis au soleil et c’est plutôt une illusion d’optique. Mais c’est quand même magnifique selon les gens… Personnellement je ne vois pas vraiment ce qu’ils ont d’extraordinaires. Les individus ont tendance à les trouver adorables. Surtout quand ils sont remplis d’interrogation et de curiosité. Je ne m’attarderais pas dessus car je ne comprends pas vraiment leur façon de penser en fait…

    Mon nez est petit et fin, il va très bien avec mon teint. Je ne suis pas blême, je suis tout de même un peu hâlée. Mais je reste tout de même très blanche pour certaines personnes. Maintenant les gens ont difficilement un teint comme le mien si ce n’est pas héréditaire. Moi ça l’est. Ma mère était plus bronzée que mon père. J’en ai un peu hérité dirons nous. Mais bon, on ne voit pas grand-chose. Je suis entre les deux. Enfin bref, on ne va pas parler de ma peau plus longtemps, je ne veux pas dire mais y’a rien d’intéressant là-dedans.

    Pour finir, j’ai une petite bouche fine qui se tord souvent en un grand sourire. Cela dépend des circonstances ; quand je suis particulièrement heureuse, quand j’ai appris de nouvelles choses, quand j’ai réussi à atteindre mon objectif… Le sourire un peu gêné d’une petite bêtise. Enfin, il y en a tellement, et tous sont plus mystérieux que les autres. J’aime bien jouer sur mes sourires. Seules les personnes proches de moi arrivent à les déchiffrer. Ça m’amuse. Ouais, je sais il m’en faut peu tout de même.

    Détails, tels qu'une cicatrice ou un tatouage : Nan, je n’adhère pas à ce genre de truc. Ça fait joli sur les autres et j’aime beaucoup, ça donne un certain style en fait, mais sur moi, ça ne m’intéresse pas. J’ai juste les oreilles percées c’est tout. Et encore il est rare que je mette des boucles d’oreille, trop encombrant d’après moi.

    Manière de se vêtir : Je m’habille assez simplement dirons nous. J’aime bien les habits amples comme les serrés. Mais le plus souvent je porte un jean et un T-shirt simple. J’en ai un avec une étoile jaune dessus, il est chou. J’aime beaucoup. En même temps tout ce qui se rapporte aux étoiles j’aime bien. Ah, et je porte aussi des converses la plupart du temps, bien que ça ne s’appelle plus comme ça à présent. Ou alors, je porte des ballerines lorsque je ne suis pas en mission !

    Pouvoir / Travail (selon les classes) : Je suis une élue, quelle question ! Mon pouvoir ? Et bien c’n’est pas très compliqué et il est plutôt utile. En fait je peux figer les choses. Le tout, c’est le mental mais j’ajoute parfois un mouvement de main, ça donne un peu de style… Mais en mission j’évite quand même. Avant je devais fixer plusieurs secondes la personne et me concentrer assez longtemps, et ça dans le silence ! A présent, je me concentre à peine une fraction de seconde et paf c’est figé. Bon c’est quand même assez limité… Par exemple une fourmi, elle peut rester figé plus de vingt ans si je n’interviens pas. Un humain, c’est à peine une demi-heure. Enfin, ça suffit largement pour ce qu’on doit faire.

    Vision du monde : Moi je protège la Terre, parce que je veux voir le ciel bleu. Je veux voir l’océan, les mers, les lacs bleutés. Je veux que les nuages soient blancs et non gris. Je veux juste voir la Terre comme elle était avant. Car maintenant on vit dans un chaos constant. On ne peut plus s’intéresser à la nature vu qu’il n’y a plus rien ! Ca me dégoute. C’est pour ça que je veux la faire revivre. Même si je n’y crois plus beaucoup, je m’accroche. Car après tout, si on est là, c’est qu’il y a une chance…

    Caractère : Pour commencer, je suis quelqu’un d’assez vive. Je dis c’que je pense et je ne joue jamais la carte de l’hypocrisie. C’est bien une chose que je déteste profondément. Il m’arrive de penser des choses que je ne dirais jamais à haute voix, mais c’est des choses que je garde en moi, je ne tiens pas à partager. Etant vive, j’aime beaucoup faire des câlins, m’intéresser aux autres, écouter ce qu’ils ont à me dire. J’aime quand on me pose des questions en sachant y répondre. Je suis pourtant quelqu’un de calme et de sérieuse quand je suis en mission ou quand la situation me l’oblige. J’ai été élevé ainsi, et je suis ainsi, je suis moi, c’est tout. Je suis curieuse, mais curieuse de savoir de nouvelles choses.

    Mes ainées connaissent beaucoup plus de choses sur la nature d’autrefois que moi, je demande donc souvent des renseignements. J’aime savoir comment évolue une fleur, je pourrais regarder une plante pendant des heurs si cela me permettait de la voir ne serais-ce un peu grandir. Ce genre de choses m’intéresse beaucoup. Par contre pour la cuisine, je suis une nullité royale. Je ne sais même pas comment les autres font pour manger ce que je fais parfois. Moi-même je sais que ce n’est pas bon. Le plus marrant c’est la tête de February lorsqu’il me dit que c’est délicieux avec une espèce de grimace qui veut tout dire…

    Je ne suis pas une pipelette, bien évidemment. Je ne déballe pas toujours ma vie, d’ailleurs j’aime bien quand personne ne me parle. Le calme ce n’est pas si mal en fait. Sur ma vie je suis assez discrète. Je fais preuve d’assez de maturité en fait. Pour tout vous dire, je n’ai aucun complexe non plus, enfin en tant que fille, je suis assez pudique, mais c’est normal, je suis la plus petite après tout. J’ai une manie de toujours enrouler une mèche de cheveux autour de mon index quand je suis stressée et je serre les poings avant d’exploser de colère, bien que ça n’arrive jamais ou alors vraiment très rarement. Depuis mon entrée dans le groupe, je ne me suis pas encore énervée... Ou alors gentiment. J’ai les notions de cours d’enfant de mon âge car ma mère insistait pour que j’aie un minimum de connaissances. J’ai fait un peu de collège et de lycée mais c’est tout.

    Occupation favorite : J’aime m’allonger sur mon lit en réfléchissant à toutes sortes de choses. Ce n’est pas une occupation favorite, mais ça me détend. Sinon, j’aime créer des choses avec des bouts de papier, de carton, de la ferraille. Je fais des petits objets de décoration. (Bon, pas forcément réussis mais c’est déjà ça.) Dessiner aussi, sauf que je dessine comme un pied. Ah quelque chose que je sais faire ? Aucune idée. Ma mère m’a apprit à jouer du violon autrefois, il est toujours dans sa housse dans mon placard. J’en refais parfois. Je crois que je suis assez bonne à ça. Et en plus c’est un instrument magnifique le violon. Enfin, j’évite tout de même. Une fois j’ai entendu des gens derrière ma porte, c’est stressant quand même.

    x. Histoire

    [ Histoire rédigée à la troisième personne. ]

    L’histoire commence bien avant la naissance de la petite blondinette du nom de Sune. L’histoire se passe en Australie, près de Perth. Sa maman, Charlotte Valyn était une jeune femme aux cheveux châtains très respectable. Elle était serveuse dans un rare café de la ville. C’était un endroit très chaleureux et tout le monde se connaissait. Les gens s’entendaient bien entre eux et il y avait rarement de disputes intérieures. De toute façon, la jeune femme s’arrangeait toujours pour faire déguerpir les fauteurs de troubles ; Charlotte était ainsi, vive et tellement attendrissante. Elle avait le cœur sur la main mais une sévérité hors du commun. Et sa beauté était d’un naturel tout à fait charmant. Qui aurait pu lui résister ? Ce fût lui qui tomba sous l’envoutement de Mlle Valyn. Christopher Starless était un jeune homme très intéressant. Ses cheveux noirs étaient ébouriffés et quelques mèches frivoles lui retombaient sur le visage. Il avait les yeux d’un vert joliment clair comparé à ceux de Charlotte qui les avaient marron. Leur rencontre se fit tout naturellement. Il voulait de la bière, elle lui recommandait un café. En souriant il acceptait et ils parlèrent de caféine pendant un moment. Le déclic se fit naturellement.

    C’est ainsi que neuf mois ou peut-être un peu plus, Sune arriva au monde. Bébé très souriant, elle était une enfant agréable à vivre. Elle ne pleurait presque jamais, ou alors seulement quand elle avait faim. Elle aimait jouer avec ses parents ainsi que lorsque son père la prenait dans ses bras pour la bercer doucement dans ses bras maladroits. Elle affectionnait les histoires que lui racontait sa maman, cela se voyait aux rires de la gamine, ou son silence curieux lorsque sa génitrice commençait à lire doucement les lignes écrites sur le livre. Elle eut donc une enfance très respectable, elle avait eut de la chance d’être née dans un des pays les plus à l’écart du danger de la planète. Mais la gamine, à quelques mois à peine ne s’en rendait évidemment pas compte. Tout ce qui l’intéressait c’était de dormir, d’observer ses parents et de manger. Tout ce qu’un bébé pouvait comprendre à cet âge-ci en fait.

    A la naissance de Sune, ses parents avaient déménagé au cœur de Perth dans un vaste appartement. Précisons le tout de même, le père de Sune était médecin, il venait d’avoir sa licence lorsqu’il avait rencontré Charlotte. Ainsi, il pouvait se payer facilement une vie commune tout à fait respectable. La vie de Sune aurait donc pu être belle, comme un vrai conte de fée. Mais vu l’état de la planète, ça ne pouvait pas se passer ainsi, c’était la fatalité. L’ordre des choses. Tout devait périr pour en faire naître une autre. Mais pourtant, quand parfois Sune y pensait, elle trouvait que c’était injuste. C’était comme si on classait les gens deux par deux, qu’on en tuait un et qu’on gardait l’autre. C’était abominable. Pourtant nous ne sommes pas encore réduits à faire ce genre de chose. A cette époque de sa vie, Sune venait d’avoir deux ans lorsque son père s’en alla vers d’autres horizons et ne revint jamais.

    Sa mère lui expliqua bien plus tard qu’il était parti dans un autre pays venir en aide à d’autres personnes qui étaient en danger de mort. Malheureusement l’avion se scratcha dans l’océan en plein vol.

    Enfin, dans tous les cas le père de la blondinette avait laissé une somme d’argent assez importante sur un compte qu’il avait créé il y avait quelques années pour que les femmes de sa vie puissent subvenir à leur besoin pendant un important nombre d’années s’il lui arrivait quelque chose. Mais Charlotte qui avait le sens des économies déménagea dans un appartement beaucoup plus petit et céda des meubles qui ne lui étaient pas nécessaire. Elle reprit son travail de serveuse et Sune grandit sans père. Mais sans pour autant vivre dans la pauvreté. Elle n’avait plus le même rang qu’avant mais vivait tout de même modestement. Elle mangeait trois repas par jour et ne s’étonnait pas de devoir manger trois jours de suite la même chose à certains moments. Elle n’était pas capricieuse, elle comprenait les difficultés de sa mère. Elle avait même une fois entendu sa mère pleurer dans sa chambre. Elle avait alors regardé par le trou de la serrure de la porte et avait vu sa mère serrer une chemise de Christopher, son père.
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MessageSujet: Re: Sune Starless   Sune Starless Icon_minitime1Sam 15 Aoû - 18:22


    Sa mère voulait absolument qu’elle apprenne à lire et à écrire, elle était contre le fait que sa fille soit illettrée, c’était une valeur que sa propre mère lui avait transmise depuis toute petite. Sa fille était de toute façon quelqu’un de très intelligente ; elle retenait tout ce qu’elle voyait, posait sans cesse des questions et pour cinq ans, elle était vraiment très curieuse. Sune, de son côté, au plus profond de son petit cœur, voulait apprendre à lire pour conter des histoires à sa maman, parce que quand Charlotte lui lisait des histoires ça la rendait heureuse et puis, Charlotte ne souriait presque plus ou alors c’était des sourires forcés. Et la petite Sune ne voulait pas que sa maman soit triste parce que sa maman c’était la femme la plus courageuse du monde. C’était celle qui se battait pour que sa fille ait un minimum d’éducation et qui à elle toute seule arrivait à l’élever.

    Charlotte avait toujours eut un violon, un instrument magique qui vous transportez loin de tout. Avec une seule mélodie on était emmené loin des problèmes, des difficultés de la vie. Pourtant elle n’en avait pas rejoué depuis la mort de Christopher. Car après tout c’était lui qui lui discernait toujours les plus beaux compliments, c’était lui qui l’encourageait à ne jamais abandonner cet instrument. Quand elle jouait, elle jouait pour lui, juste parce qu’elle aimait voir sa bouche se tordre d’un sourire lorsqu’il l’entendait jouer. Et il n’était plus là, plus près d’elle. Elle ne trouvait plus le courage et l’envie d’en jouer. Alors il restait au fond de l’armoire, attendant quelque chose… peut-être quelqu’un. Ce quelqu’un devait être cette petite blondinette de sept ans qui se dirigeait silencieusement vers l’armoire de sa mère, totalement incognito….

    Sune était en mission secrète. Parfaitement. Son nom de code ? Minou dix-huit. Sa mission ? Fouiller dans les affaires de maman. Discrètement, Sune se dirigea vers l’armoire et en entendant soudainement un claquement de porte, sursauta et s’enferma dans l’armoire en soupirant de peur. Manque de chance, la serrure s’était refermée à l’extérieur et elle était coincée à l’intérieur de l’armoire. Elle força quelques fois dessus mais rien n’y faisait. Elle sortie sa petite lampe de sa poche et observa l’armoire de sa mère. Après tout, elle avait une chance de continuer sa mission après tout. La gamine fouilla dans un carton, dans les vêtements et s’avança vers le fond de l’armoire avant de trébucher brutalement contre une boite avec une drôle de forme. Etonnée, elle se frotta la tête et désigna de sa lampe la boîte qu’elle observa pendant un moment. Elle fronça les sourcils et l’ouvrit.

    C’était un instrument mais Sune ne connaissait pas le nom de cet objet. Sa maman ne lui avait pas appris. Elle ne savait pas du tout ce que c’était. Emerveillée la petite fille s’assit contre la fin de l’armoire et regarda l’objet avec une fascination jamais vue chez elle. Sune, au bout de quelques heures commençait à avoir très faim. Au bout d’un moment elle entendit sa mère prononcer son nom d’une voix inquiète. La blondinette hurla qu’elle était dans l’armoire et quelques temps après la porte se déverrouilla. Charlotte passa son regard sur la housse de son violon ouverte et sa fille en émerveillement devant l’objet. Elle s’attarda sur sa fille qui avait les larmes aux yeux. Elle fronça les sourcils et réprimanda sa fille. Elle n’avait rien à faire là après tout. Elle ordonna à la gamine de se lever les mains et de se mettre à table. Sune obéit en lançant un dernier regard à l’objet.

    Charlotte s’interrogea pendant quelques minutes. Fallait-il, qu’elle apprenne l’art délicat du violon à sa petite fille ? Après tout elle avait semblé si fasciné par l’objet qu’elle se mit à y réfléchir sérieusement en se rendant dans la cuisine. Sune était vexée. Sa mère ne lui avait jamais parlé de cet étrange objet. Elle s’assit à table et lorsque sa mère apparut dans la cuisine, l’interrogea d’un tas de questions au sujet de l’objet. Charlotte, qui était en train de réfléchir lui ordonna de se taire et Sune le fît voyant le trouble sur le visage de sa mère. Ce soir là, ils mangèrent des pâtes pour la cinquième fois de la semaine. Sune comprit que les affaires n’étaient pas très bonnes en ce moment.

    Sune apprit le violon. C’était un instrument très étrange et qui intriguait beaucoup la jeune fille qu’elle était. Elle s’amusait à apprendre les différents accords. Elle aimait cet instrument. Et sa mère souriait de nouveau, de vrais beaux sourires. Pour maitriser l’instrument elle prit trois ans. Ces trois années furent remplies d’amour et de tendresse. Sa mère était redevenue celle qu’elle était avant. Elle ne pleurait plus la mort de son mari. Elle avançait de l’avant pour elle et pour sa fille. Et tout ça rendait Sune heureuse. Ce qui ne dura pas longtemps d’ailleurs car sa mère l’inscrivit au collège pour son plus grand malheur. Dans toute sa vie, la petite Sune n’était guère souvent sortie à l’extérieur car elle avait peur du monde, surtout de la pluie. Elle avait vu toutes les horreurs à la télé et s’était bornée à rester à l’appartement. Pourtant, elle fût obligée d’aller en cours. Et pour ça elle fît la tête à sa mère pendant trois jours en piquant de grosses colères qui n’effrayèrent nullement sa mère qui ne céda pas.

    Elle trouva sa première année de collège ennuyante et embêtante. Elle avait la moyenne et se débrouillait difficilement. Elle ne faisait rien d’extraordinaire. D’un tempérament calme elle répondait aux questions qu’on lui posait et se débrouillait pour avoir la moyenne lors des évaluations. Grâce à son tempérament assez social, la gamine se fît rapidement des amis et trouva que le collège ce n’était pas si mal finalement. Elle eut son premier petit ami en quatrième. Enfin, elle ne considérait pas vraiment ça comme de l’amour. Plutôt comme de l’amitié. Et vu qu’ils ne faisaient rien d’extraordinaire ensemble, se séparèrent en restant
    amis.

    Lorsque sa mère et elle fêtèrent ensemble son quinzième anniversaire, une chose étrange se passa. Tout avait bien commencé. Charlotte avait acheté à sa fille un livre de conte d’il y a quelques siècles et le gâteau immense était prêt à être entamé. Lorsqu’une affreuse guêpe s’engouffra par la fenêtre se dirigeant rapidement sur le gâteau au chocolat. LE gâteau au chocolat de SUNE. Elle grommela tandis que Charlotte prenait un magasine et frappait dans le vide en cherchant la guêpe des yeux. La gamine s’était mise à observer la guêpe et avait prit un magasine au cas où elle s’approcherait d’elle. La fixant des yeux, la guêpe fonça sur elle. Et c’est là qu’elle … S’arrêta. Oh, elle ne s’arrêta pas comme vous et moi. Elle s’était figée. En voyant ça Charlotte se stoppa nette et s’écrasa sur le sol. Sune bouche bée observa sa mère a terre et celle-ci se releva et accouru près de sa fille tout en lui posant un tas de questions.

    Tellement choquée, Sune fut incapable de répondre et Charlotte se contenta de frapper de son magasine la guêpe immobilisée. Elle s’écrasa au sol inerte. Les jeunes femmes ne reparlèrent pas de cet événement mais elle essaya tout de même de s’entrainer en cachette. Elle n’en parla à personne. Même pas aux gens avec qui elle trainait au lycée. Un jour lors d’un repas avec sa mère, Sune s’amusa à figer sa mère pendant quelques secondes. Celles-ci se regardèrent un instant après cette courte pause et éclatèrent à tour de rôle de rire. Soulagée, Sune constata que sa mère ne la considérait pas comme un monstre et cela la soulagea en un sens. Bien qu’elle du promettre de ne jamais recommencer sur sa mère. Alors elle ne le fît plus, Sune n’avait qu’une parole.

    Un jour, quelqu’un frappa à la porte de l’appartement. Sune n’était guère étonnée d’avoir souvent la visite des amies de sa mère qui venaient du café. Elle posa son livre et se précipita vers la porte tout en hurlant à sa mère qu’elle s’en occupait. Celle-ci lui répondit qu’elle arrivait et Sune ouvrit la porte en souriant, prête à saluer la visiteuse chaleureusement. Mais ce n’était pas vraiment une femme derrière la porte. C’était un homme blond, qui pour un adulte avait un certain charme. Il répondit au sourire de Sune avec autant de chaleur qu’elle en avait donné pour le sien. Sa mère arriva derrière elle et salua l’homme poliment en lui demandant le motif de sa visite. Sune resta un moment perplexe. Sa mère ne le connaissait pas ? L’homme se présenta et sa mère, gentiment lui proposa de rentrer et de s’installer à table. L’homme fût très enjoué et décrivit l’endroit comme très chaleureux avant de s’asseoir à table et d’expliquer la raison de sa visite.

    Sune remarqua que deux hommes étaient positionnés devant la porte de sortie. Elle fronça les sourcils et s’assit auprès de sa mère. Dante, cet homme au visage très gentil se mit à expliquer qui étaient les élus ; des personnes dotées d’étranges pouvoirs et que Sune en ferait partie. La blondinette écarquilla les yeux, en effet, ce n’était pas tous les jours qu’on apprenait qu’on était une élue, une personne ayant de grands pouvoirs. Il expliqua ensuite qu’il fallait qu’ils s’en aillent autre part. Pour sa part sa mère s’y opposa fermement. Charlotte n’était pas inconsciente, elle n’allait pas laisser son enfant s’en aller avec un étranger. Dante ne se découragea pas, il lui expliqua que la gamine aurait tout ce qu’elle voulait, qu’elle aurait accès à tout ce qu’elle n’avait pas ici.

    Charlotte hésita longuement, mais Dante rajouta d’autres arguments très convaincants qui firent flancher la réponse de l’adulte. Sune sourit et serra sa mère dans ses bras. Leurs adieux furent douloureux. Elle aimait sa mère plus que tout au monde et devoir la laisser seule lui faisait beaucoup de peine. Si son père avait été là, il aurait su quoi faire. Elle pleura, évidemment. Quitter la femme qui l’avait mise au monde était très dur, plus dur que n’importe quoi. On lui expliqua qu’elle aurait des vêtements au QG, alors elle se contenta de prendre son violon. Pour lui rappeler le souvenir de sa mère avec une photo d’elle à l’intérieur de la housse. Finalement elles se séparèrent et elle laissa un mot à sa mère avant de la figer. Elle ne voulait pas lui faire plus de mal que nécessaire, les trois hommes l’attendaient dehors et elle lança un dernier regard à l’appartement avant de franchir le pas de la porte. Dante remarqua les larmes qui coulaient le long des joues de la gamine et la rassura du mieux qu’il pu.

    Elle rencontra le reste des membres du groupe. Tous étaient plus vieux qu’elle. Elle se sentit très petite sur le coup et très a part. Mais elle s’accrocha, ne se démonta pas et s’incrusta de manière naturelle partout. Finalement elle devint un élément du décor. Quand on lui parlait, on n’avait pas les mêmes réserves qu’avec d’autres. Elle s’intégra parfaitement, elle avait tout pour être heureuse et puis de toute façon, elle devait s’accrocher. Parce qu’une Starless ça n’abandonne pas c’est tout. Car Sune est elle. Et c’est ça qui fait la différence.

    x. Hors jeu.


    Votre surnom : Kayu.
    Votre présence sur le forum : 8/10.
    Y a-t-il quelque chose à améliorer : MEMMMMBRES.
    Le code : C'est moi qui l'ai inventé xD. Merci bien.
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