om : Starless. Sans étoile. C’est étrange comme nom n’est-ce pas ? Pourtant je l’aime bien. Car à présent dans le ciel, on ne voit quasiment plus les étoiles, dans un sens mon nom est une réalité.
rénom : Sune. Ca se prononce ‘Souné mais beaucoup de gens ne le savent pas.
ate de naissance : Premier Juin.
urnom : June. Ca ressemble beaucoup à mon prénom n’est-ce pas ?
D’autres m’appellent Sun, comme le soleil. Sauf qu’ils ne savent vraiment pas comme se prononce mon prénom ceux-là.
e nombre de vos années : Je suis la plus jeune du groupe, j’ai 16 ans.
roupe sanguin : AB. Au moins, je suis sûre de ne pas l’oublier, c’est les deux premières lettres de l’alphabet.
enre, masculin ou féminin : Féminin, mais je ne crois pas qu’on peu douter de ma sexualité en me regardant.
Apparence au premier regard : Comment je suis … ? Bon déjà, de manière générale, je suis du genre petite. 1m64. Pas vraiment si petite mais comparée aux autres, je le suis quand même. Je pèse quarante-cinq kilogramme aux dernières nouvelles. En gros, ma silhouette est tout à fait normale, si c’n’est dire banale. Je ne suis pas d’une beauté surnaturelle, je suis moi. C’est tout. On ne va pas se retourner dans la rue et se dire qu’on n’oubliera jamais une personne comme moi. C’est tout. J’ai des doigts assez fins, d’une certaine manière je les aime bien, car cela me permet d’être très agile de mes mains. Je peux faire un tas de choses que des personnes avec des doigts boudinés ne pourraient faire.
Je suis blonde, virant un peu au châtain clair en fait. Mais bon les gens me disent blonde. Tant mieux. J’ai toujours aimé la couleur jaune, ça me fait pensait à boucle d’or, vous savez, le conte qu’on racontait aux enfants d’il y a quelques siècles ? Je n’aime pas tellement les préjugés qu’on porte à cette couleur de cheveux. Enfin, je n’y prête pas vraiment attention non plus. Mes cheveux, donc sont tout lisses et s’arrêtent une vingtaine de centimètre en dessous de mes épaules. Ils sont assez longs donc. J’aime les tresser, mais parfois je les laisse voler autour de moi. Surtout quand ma tête et dans le vent, c’est drôle. Pendant une période de ma vie c’est moi qui les coupais. Mais maintenant je ne le fais plus toute seule. Mais ma frange en garde quelques séquelles, elle part dans tous les sens…
Mes yeux sont verts foncés, presque noirs. Mais ils sont quand même verts. Cela se voit car ils sont bien perçants, on les remarque d’assez loin. Les gens aiment se plonger dedans… Peut-être espèrent-ils y trouver quelque chose ? C’est vrai que parfois ils scintillent comme du verre, mais c’est lorsque je suis au soleil et c’est plutôt une illusion d’optique. Mais c’est quand même magnifique selon les gens… Personnellement je ne vois pas vraiment ce qu’ils ont d’extraordinaires. Les individus ont tendance à les trouver adorables. Surtout quand ils sont remplis d’interrogation et de curiosité. Je ne m’attarderais pas dessus car je ne comprends pas vraiment leur façon de penser en fait…
Mon nez est petit et fin, il va très bien avec mon teint. Je ne suis pas blême, je suis tout de même un peu hâlée. Mais je reste tout de même très blanche pour certaines personnes. Maintenant les gens ont difficilement un teint comme le mien si ce n’est pas héréditaire. Moi ça l’est. Ma mère était plus bronzée que mon père. J’en ai un peu hérité dirons nous. Mais bon, on ne voit pas grand-chose. Je suis entre les deux. Enfin bref, on ne va pas parler de ma peau plus longtemps, je ne veux pas dire mais y’a rien d’intéressant là-dedans.
Pour finir, j’ai une petite bouche fine qui se tord souvent en un grand sourire. Cela dépend des circonstances ; quand je suis particulièrement heureuse, quand j’ai appris de nouvelles choses, quand j’ai réussi à atteindre mon objectif… Le sourire un peu gêné d’une petite bêtise. Enfin, il y en a tellement, et tous sont plus mystérieux que les autres. J’aime bien jouer sur mes sourires. Seules les personnes proches de moi arrivent à les déchiffrer. Ça m’amuse. Ouais, je sais il m’en faut peu tout de même.
Détails, tels qu'une cicatrice ou un tatouage : Nan, je n’adhère pas à ce genre de truc. Ça fait joli sur les autres et j’aime beaucoup, ça donne un certain style en fait, mais sur moi, ça ne m’intéresse pas. J’ai juste les oreilles percées c’est tout. Et encore il est rare que je mette des boucles d’oreille, trop encombrant d’après moi.
Manière de se vêtir : Je m’habille assez simplement dirons nous. J’aime bien les habits amples comme les serrés. Mais le plus souvent je porte un jean et un T-shirt simple. J’en ai un avec une étoile jaune dessus, il est chou. J’aime beaucoup. En même temps tout ce qui se rapporte aux étoiles j’aime bien. Ah, et je porte aussi des converses la plupart du temps, bien que ça ne s’appelle plus comme ça à présent. Ou alors, je porte des ballerines lorsque je ne suis pas en mission !
Pouvoir / Travail (selon les classes) : Je suis une élue, quelle question ! Mon pouvoir ? Et bien c’n’est pas très compliqué et il est plutôt utile. En fait je peux figer les choses. Le tout, c’est le mental mais j’ajoute parfois un mouvement de main, ça donne un peu de style… Mais en mission j’évite quand même. Avant je devais fixer plusieurs secondes la personne et me concentrer assez longtemps, et ça dans le silence ! A présent, je me concentre à peine une fraction de seconde et paf c’est figé. Bon c’est quand même assez limité… Par exemple une fourmi, elle peut rester figé plus de vingt ans si je n’interviens pas. Un humain, c’est à peine une demi-heure. Enfin, ça suffit largement pour ce qu’on doit faire.
Vision du monde : Moi je protège la Terre, parce que je veux voir le ciel bleu. Je veux voir l’océan, les mers, les lacs bleutés. Je veux que les nuages soient blancs et non gris. Je veux juste voir la Terre comme elle était avant. Car maintenant on vit dans un chaos constant. On ne peut plus s’intéresser à la nature vu qu’il n’y a plus rien ! Ca me dégoute. C’est pour ça que je veux la faire revivre. Même si je n’y crois plus beaucoup, je m’accroche. Car après tout, si on est là, c’est qu’il y a une chance…
Caractère : Pour commencer, je suis quelqu’un d’assez vive. Je dis c’que je pense et je ne joue jamais la carte de l’hypocrisie. C’est bien une chose que je déteste profondément. Il m’arrive de penser des choses que je ne dirais jamais à haute voix, mais c’est des choses que je garde en moi, je ne tiens pas à partager. Etant vive, j’aime beaucoup faire des câlins, m’intéresser aux autres, écouter ce qu’ils ont à me dire. J’aime quand on me pose des questions en sachant y répondre. Je suis pourtant quelqu’un de calme et de sérieuse quand je suis en mission ou quand la situation me l’oblige. J’ai été élevé ainsi, et je suis ainsi, je suis moi, c’est tout. Je suis curieuse, mais curieuse de savoir de nouvelles choses. Mes ainées connaissent beaucoup plus de choses sur la nature d’autrefois que moi, je demande donc souvent des renseignements. J’aime savoir comment évolue une fleur, je pourrais regarder une plante pendant des heurs si cela me permettait de la voir ne serais-ce un peu grandir. Ce genre de choses m’intéresse beaucoup. Par contre pour la cuisine, je suis une nullité royale. Je ne sais même pas comment les autres font pour manger ce que je fais parfois. Moi-même je sais que ce n’est pas bon. Le plus marrant c’est la tête de February lorsqu’il me dit que c’est délicieux avec une espèce de grimace qui veut tout dire…
Je ne suis pas une pipelette, bien évidemment. Je ne déballe pas toujours ma vie, d’ailleurs j’aime bien quand personne ne me parle. Le calme ce n’est pas si mal en fait. Sur ma vie je suis assez discrète. Je fais preuve d’assez de maturité en fait. Pour tout vous dire, je n’ai aucun complexe non plus, enfin en tant que fille, je suis assez pudique, mais c’est normal, je suis la plus petite après tout. J’ai une manie de toujours enrouler une mèche de cheveux autour de mon index quand je suis stressée et je serre les poings avant d’exploser de colère, bien que ça n’arrive jamais ou alors vraiment très rarement. Depuis mon entrée dans le groupe, je ne me suis pas encore énervée... Ou alors gentiment. J’ai les notions de cours d’enfant de mon âge car ma mère insistait pour que j’aie un minimum de connaissances. J’ai fait un peu de collège et de lycée mais c’est tout.
Occupation favorite : J’aime m’allonger sur mon lit en réfléchissant à toutes sortes de choses. Ce n’est pas une occupation favorite, mais ça me détend. Sinon, j’aime créer des choses avec des bouts de papier, de carton, de la ferraille. Je fais des petits objets de décoration. (Bon, pas forcément réussis mais c’est déjà ça.) Dessiner aussi, sauf que je dessine comme un pied. Ah quelque chose que je sais faire ? Aucune idée. Ma mère m’a apprit à jouer du violon autrefois, il est toujours dans sa housse dans mon placard. J’en refais parfois. Je crois que je suis assez bonne à ça. Et en plus c’est un instrument magnifique le violon. Enfin, j’évite tout de même. Une fois j’ai entendu des gens derrière ma porte, c’est stressant quand même.
x. Histoire
[ Histoire rédigée à la troisième personne. ]L’histoire commence bien avant la naissance de la petite blondinette du nom de Sune. L’histoire se passe en Australie, près de Perth. Sa maman, Charlotte Valyn était une jeune femme aux cheveux châtains très respectable. Elle était serveuse dans un rare café de la ville. C’était un endroit très chaleureux et tout le monde se connaissait. Les gens s’entendaient bien entre eux et il y avait rarement de disputes intérieures. De toute façon, la jeune femme s’arrangeait toujours pour faire déguerpir les fauteurs de troubles ; Charlotte était ainsi, vive et tellement attendrissante. Elle avait le cœur sur la main mais une sévérité hors du commun. Et sa beauté était d’un naturel tout à fait charmant. Qui aurait pu lui résister ? Ce fût lui qui tomba sous l’envoutement de Mlle Valyn. Christopher Starless était un jeune homme très intéressant. Ses cheveux noirs étaient ébouriffés et quelques mèches frivoles lui retombaient sur le visage. Il avait les yeux d’un vert joliment clair comparé à ceux de Charlotte qui les avaient marron. Leur rencontre se fit tout naturellement. Il voulait de la bière, elle lui recommandait un café. En souriant il acceptait et ils parlèrent de caféine pendant un moment. Le déclic se fit naturellement.
C’est ainsi que neuf mois ou peut-être un peu plus, Sune arriva au monde. Bébé très souriant, elle était une enfant agréable à vivre. Elle ne pleurait presque jamais, ou alors seulement quand elle avait faim. Elle aimait jouer avec ses parents ainsi que lorsque son père la prenait dans ses bras pour la bercer doucement dans ses bras maladroits. Elle affectionnait les histoires que lui racontait sa maman, cela se voyait aux rires de la gamine, ou son silence curieux lorsque sa génitrice commençait à lire doucement les lignes écrites sur le livre. Elle eut donc une enfance très respectable, elle avait eut de la chance d’être née dans un des pays les plus à l’écart du danger de la planète. Mais la gamine, à quelques mois à peine ne s’en rendait évidemment pas compte. Tout ce qui l’intéressait c’était de dormir, d’observer ses parents et de manger. Tout ce qu’un bébé pouvait comprendre à cet âge-ci en fait.
A la naissance de Sune, ses parents avaient déménagé au cœur de Perth dans un vaste appartement. Précisons le tout de même, le père de Sune était médecin, il venait d’avoir sa licence lorsqu’il avait rencontré Charlotte. Ainsi, il pouvait se payer facilement une vie commune tout à fait respectable. La vie de Sune aurait donc pu être belle, comme un vrai conte de fée. Mais vu l’état de la planète, ça ne pouvait pas se passer ainsi, c’était la fatalité. L’ordre des choses. Tout devait périr pour en faire naître une autre. Mais pourtant, quand parfois Sune y pensait, elle trouvait que c’était injuste. C’était comme si on classait les gens deux par deux, qu’on en tuait un et qu’on gardait l’autre. C’était abominable. Pourtant nous ne sommes pas encore réduits à faire ce genre de chose. A cette époque de sa vie, Sune venait d’avoir deux ans lorsque son père s’en alla vers d’autres horizons et ne revint jamais.
Sa mère lui expliqua bien plus tard qu’il était parti dans un autre pays venir en aide à d’autres personnes qui étaient en danger de mort. Malheureusement l’avion se scratcha dans l’océan en plein vol.
Enfin, dans tous les cas le père de la blondinette avait laissé une somme d’argent assez importante sur un compte qu’il avait créé il y avait quelques années pour que les femmes de sa vie puissent subvenir à leur besoin pendant un important nombre d’années s’il lui arrivait quelque chose. Mais Charlotte qui avait le sens des économies déménagea dans un appartement beaucoup plus petit et céda des meubles qui ne lui étaient pas nécessaire. Elle reprit son travail de serveuse et Sune grandit sans père. Mais sans pour autant vivre dans la pauvreté. Elle n’avait plus le même rang qu’avant mais vivait tout de même modestement. Elle mangeait trois repas par jour et ne s’étonnait pas de devoir manger trois jours de suite la même chose à certains moments. Elle n’était pas capricieuse, elle comprenait les difficultés de sa mère. Elle avait même une fois entendu sa mère pleurer dans sa chambre. Elle avait alors regardé par le trou de la serrure de la porte et avait vu sa mère serrer une chemise de Christopher, son père.